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« Quirieu est une cité endormie que l'on croirait tout droit sortie d'un conte. 

Au Moyen Age, il s'agissait de l'une des principales places fortes delphinales. Elle bénéficiait d'une situation de contrôle privilégiée s'exerçant à la fois sur un territoire, un axe fluvial et une frontière (le Rhône, qui sépara ici le Dauphiné et le Bugey jusqu'en 1601). 

Après une période d'apogée allant du XIVe au XVIe siècles, Quirieu fut peu à peu abandonné. Mais les rues et l'habitat de l'ancienne trame urbaine demeurent encore très perceptibles. 

 

Guillemette Gardette et Patrick Perraudin

Le site est aujourd'hui totalement inhabité. L'ensemble est en ruines mais parfaitement entretenu par l'ONF. Un des particularismes de la ville de Quirieu est d'avoir été bâtie, en hauteur, sur une plate-forme qui offre une altitude constante de 300 mètres. Le site occupe entièrement le sommet du plateau, soit un peu plus de 4 ha (400 m de long pour 100 m de large). Il est délimité par une enceinte. Celle-ci prolonge, en les accentuant, les bords abrupts et escarpés du plateau. 

 

Trois chemins montent à flanc de coteau et donnent encore accès au site, à l'est, à l'ouest et au nord.

 

Sur la plate-forme, le site se divise en deux parties: 

une partie "castrale" occupant la moitié sud du site et comprenant maison forte, château (aujourd'hui arasé) et bastion. 

- une partie "urbaine" avec une grande rue axiale, des ruelles latérales, un habitat, une place de marché et une église.

 

 Excepté le bastion, séparé du site par un large fossé et doté de sa propre armature défensive, toutes ces structures se trouvent à l'intérieur de l'enceinte. Elles forment un ensemble cohérent et ordonnancé qui trahit le plan d'une ancienne ville neuve »

 

 

Guillemette Gardette et Patrick Perraudin

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